Au cours de mes recherches sur le Spiritisme, j'ai rencontré la plupart des meilleurs médiums de cette époque, et je fus le témoin de pratiquement tous les phénomènes qui sont habituellement décrits dans les livres sur ce sujet. L'un des médiums avec qui j'avais beaucoup de contacts fut Mr. Eglinton; et bien que j'aie entendu des rumeurs à son sujet, je dois dire que lors de mes rapports avec lui, il fut toujours sincère, raisonnable et courtois. Il était habité par plusieurs esprits. L'un d'eux s'appelait Daisy était une jeune fille indienne (d'Amérique) qui bavardait sans arrêt, en toute occasion avec volubilité. Un autre était un grand arabe s'appelant Abdallah, de plus d'un mètre quatre-vingt qui ne disait jamais un mot, mais qui produisait des phénomènes surprenants impliquant une force considérable. Je l'ai vu soulever deux hommes, un dans chaque main.

Un troisième esprit qui se manifestait souvent était Ernest; il se matérialisait rarement mais parlait souvent d'une voix claire, son écriture était caractéristique et son style témoignait d'une bonne éducation. Lors de l'une de ses apparitions, quelqu'un fit une allusion aux Maîtres de Sagesse; Ernest parla d'eux avec une profonde révérence, et dit qu'il avait eu, en plusieurs occasions, le privilège de les voir. Je lui demandai immédiatement s'il pouvait leur faire parvenir un message ou une lettre, il répondit qu'il était prêt à le faire et à la leur donner si une occasion lui était offerte, mais il ne pouvait pas indiquer exactement lorsque cela se ferait.

Lorsque Mr. Eglinton sortit de sa transe, je lui demandai comment faire parvenir une lettre à Ernest, il dit immédiatement que la lettre devait être déposée dans une certaine boîte qui était accrochée au mur, afin qu'Ernest put la prendre.à sa convenance.